À la rencontre de Léon, créateur d’Aquarium Facile

Chez Aqua-Store, nous aimons mettre en lumière les passionnés qui partagent nos valeurs et notre amour de l’aquariophilie.

C’est donc tout naturellement que nous avons noué un partenariat avec Léon, créateur du blog Aquarium Facile et de la chaîne YouTube du même nom, qui vulgarise avec talent et bienveillance l’aquariophilie.

Pour vous permettre de mieux le connaître, nous avons pris le temps de lui poser quelques questions sur son parcours, ses aquariums, ses projets, et bien sûr sa passion.

Bonne lecture !

D’où vient ta passion pour l’aquariophilie, et comment a-t-elle évolué au fil du temps ?

 Nous le savons bien : les enfants adorent les animaux. 

Bon… en réalité, pas tous les animaux. Certains ne font pas l’unanimité. Sauf que depuis tout petit, ceux relégués au second rang, moi, je les adore. 

Une idée de qui on parle ? Spoiler : les reptiles et les insectes. Et il faut le dire, je les aimais vraiment bien. 

À tel point qu’un jour, à la maison, j’ai annoncé : « Je voudrais un serpent. » 

À 12 ans… Baaah, comment vous dire que ça ne colle pas toujours avec les envies des parents. 

Puis j’ai réessayé quelques fois, sans succès. Donc je me suis réorienté. 

« Maman, les poissons, c’est plus mignon, non ? » 

Et voici comment le premier aquarium est arrivé à la maison. 

Je ne vais pas vous mentir : c’est vite devenu une catastrophe. Entre invasion d’algues et plantes qui ne tenaient pas, c’était pas fou. 

Plus tard, j’ai recommencé avec des guppys. Mais c’était trop petit. Et au final, c’était toujours pareil : les algues finissaient par m’avoir. 

Alors je me suis plongé dans des lectures, des lectures, et encore des lectures. Et quel plaisir ! Nature, science et vivant… ça regroupe tout ce que j’aime. 

J’avais besoin de comprendre ce qui n’allait pas. Et j’ai fini par comprendre. Mais ce qui est magique avec l’aquariophilie, c’est qu’on en apprend tous les jours ! 

Aujourd’hui, j’ai deux aquariums à la maison : un de 115 litres et un de 30 litres. Je vous partage leur évolution via les articles, et surtout les vidéos YouTube. 

Comment est né “Aquarium Facile” ?

Après les échecs de mes précédents bacs, j’avais envie de comprendre. 

Aujourd’hui, je peux vous expliquer le pourquoi du comment ça n’a pas marché. J’étais loin d’imaginer qu’il pouvait y avoir autant de causes possibles.  Autant de causes possibles… mais qui se rejoignent en un point : l’équilibre de l’aquarium. 

À 19 ans, je relance un nouvel aquarium. Un 60 litres, avec des guppys endlers (un peu juste, je vous l’accorde). 

L’envie de créer, de partager, me pousse à lancer un projet : Publier un article par semaine pendant un an. Et on verra. 

Aquarium Facile est né. 

Publier un article par semaine pour rendre l’aquariophilie d’eau douce plus accessible. 

Ça m’a plu, j’ai adoré, alors j’ai continué. 

Lire vos questions, vos commentaires, vos retours… Vous n’imaginez pas à quel point c’est motivant. 

Je me suis rendu compte : 

• Que les problèmes que je rencontre, vous les rencontrez aussi ; 
• Que les erreurs que j’ai commises, vous les commettez aussi ; 
• Que la frustration que j’ai ressentie, vous la ressentez aussi. 

Bref, je me suis rendu compte à quel point on était nombreux dans la même situation. Vraiment nombreux. Certes, pas forcément les mêmes problématiques, mais les mêmes ressentis, les mêmes aspirations. 

L’envie d’avoir un bel aquarium, avec des espèces en bonne santé. 

Bien entendu, aujourd’hui, je continue. 

Je continue à lire, à me renseigner, et j’essaie de plus en plus de me baser sur ce que dit la science, plutôt que sur “les on-dit”. Mais nuance : ce que “Léon dit”, vous pouvez lui faire confiance haha

Parce que oui, le matériel technique est important, et le low-tech n’est pas si évident. Parce que oui, beaucoup de produits chimiques ne servent à rien.

C’était ma petite protestation.

Sauf que ce n’est PAS de votre faute ! 

Le problème majeur, c’est le manque de connaissances. C’est véritablement ce qui m’a conduit tout droit à l’échec dans mes précédents aquariums. 

Car vous devez le constater : ce n’est pas l’envie de mal faire qui vous guide. Au contraire, on pense bien faire ! C’est chouette d’avoir un aquarium, ça responsabilise ! 

Mais souvent, on n’a pas conscience des petits secrets qui transforment un aquarium. 

Alors je me suis demandé : 

• Comment partager avec le plus grand nombre ? 
• Comment rendre l’information la plus accessible possible ? 
• Comment rendre les poissons heureux et les aquariophiles fiers de leur réalisation ? 

La réponse était vite trouvée : le digital ! 

Alors j’ai lancé le site, et la chaîne YouTube. Car l’aquariophilie mérite d’être respectée. :) 

Quel est ton tout premier souvenir marquant en aquariophilie ?

Pour tout vous dire, je ne me souviens pas très bien de mes tout premiers aquariums. Mais j’ai quelques flashs qui me reviennent. 

Notamment celui de mon deuxième bac ! Si je ne me trompe pas dans la chronologie, j’avais opté pour des guppys. Après quelques semaines… grosse invasion d’algues. Un jour, je me dis : « Allez hop, nettoyage ! » J’ai tout retiré : ce qui était envahi, les décors, les plantes vivantes… tout y est passé. Il ne restait plus qu’une pauvre racine et une pauvre pierre. 

Attention : grosse erreur, qu’on soit bien d’accord haha. La cause n’était pas résolue, et les algues sont revenues très vite. 

J’ai encore cette image en tête. Avec le recul, ça montre bien mon innocence à ce moment-là. 

Je peux vous dire que je ne comprenais pas pourquoi cet aquarium que j’adorais ne fonctionnait pas comme prévu. Pourquoi moi ? 

Aujourd’hui, j’ai la réponse : j’ai fait n’importe quoi… mais je ne le savais pas.

Un poisson, un bac, une réussite (ou un échec) qui t’a donné envie d’aller plus loin ?

Je dirais, et pardon si ça sonne un peu niais, que c’est l’appel du coeur ! 

J’ai l’impression d’évoluer petit à petit dans ma pratique. Chaque nouveau projet est différent, chaque bac est unique. Heureusement ! C’est justement ce qui rend l’aquariophilie si belle : on aime chaque nouvel aquarium encore plus que le précédent. 

Et puis, je l’avoue, je suis fan des photos d’aquariums qu’on voit sur les réseaux sociaux. Vous savez, ces bacs splendides avec des plantes luxuriantes, des poissons aux couleurs éclatantes ? C’est vraiment motivant. 

J’avais aussi envie d’aborder l’aquariophilie sous un angle plus “écologique”. Un exemple tout simple : l’eau qu’on siphonne lors des changements est très riche pour les plantes et le jardin. Ne la gaspillez pas ! 

À mes débuts, devoir jeter une partie de l’eau chaque semaine, c’était un vrai pincement au coeur. Un équilibre à trouver entre passion et raison. 

Quel serait LE conseil que tu aurais aimé connaître en débutant l’aquariophilie ? Et / ou quelles sont les erreurs les plus fréquentes lorsqu’on débute dans ce loisir selon toi ?

Si j’ai un conseil à vous donner : renseignez-vous. 

Renseignez-vous sur les besoins des espèces que vous souhaitez maintenir : paramètres d’eau, volume de l’aquarium, zone de vie, compatibilité… tout compte. 

Mieux vaut prévenir que guérir, comme on dit ! 

Voici quelques erreurs fréquentes à éviter : 

• La surnutrition : une petite quantité de nourriture, une fois par jour, suffit largement. 
• La surpopulation : trop d’espèces différentes, trop d’individus pour le volume d’eau. 
• Nettoyer son filtre trop régulièrement : cela peut nuire aux bonnes bactéries. 
• Un entretien irrégulier du bac : la rigueur doit être de mise 
• Négligez la santé des plantes : c’est le véritable poumon de votre aquarium 

As-tu remarqué des tendances émergentes dans le monde de l’aquascaping ou de l’aquariophilie d’eau douce ?

Bien qu’elle existe depuis un certain temps, la pratique du low-tech semble faire de plus en plus son arrivée en France. Et c’est une excellente nouvelle : moins d’équipements, plus de place pour la nature. 

C’est une approche que j’affectionne particulièrement. Mais attention : un équipement réduit ne signifie pas une réussite plus facile. Il faut accepter de laisser la nature prendre les rênes… et parfois vous surprendre. 

Mais si vous êtes prêt, ça vaut le coup d’essayer ! 

Y a-t-il un produit ou une marque que tu as découvert via Aqua-Store et que tu recommandes aujourd’hui ?

Oui, tout à fait ! 

La pompe booster pour osmoseur. 

Mon eau du robinet est trop dure pour les espèces que je souhaite maintenir. J’ai donc besoin d’un osmoseur. 

Le problème ? La pression de mon habitation était très faible, ce qui ralentissait fortement la production d’eau osmosée. J’avais besoin de beaucoup d’eau pour produire un peu d’eau osmosée. 

L’utilisation de la pompe booster est un vrai plus : 

• Avant la pompe, j’étais à 3,5 L d’eau résiduelle pour 1 litre d’eau osmosée 
• Avec la pompe, je passe à 1,5 L d’eau résiduelle pour 1 litre d’eau osmosée 

Petite astuce : l’eau résiduelle ne peut pas être utilisée en aquarium, mais elle est parfaite pour arroser le jardin ou alimenter les toilettes. 

En conclusion, un bon investissement ! 

Mais il faut aussi reconnaître que le sujet est vaste… et qu’on peut vite se sentir perdu face à la masse d’informations disponibles. 

C’est précisément pour ça que je lance ma formation. 

Une formation guidée, étape par étape, pour retrouver un aquarium magnifique, sans algues, adapté au bien-être des espèces que vous avez choisies. 

Pour ne rien manquer des ouvertures, je vous invite à vous inscrire à ma newsletter en téléchargeant gratuitement mon guide offert. Vous y recevrez aussi toutes les nouveautés : articles, vidéos et coulisses d’Aquarium Facile. 

En parallèle, je prévois de mettre en place des sessions de coaching pour vous aider à résoudre vos problématiques spécifiques, quelles qu’elles soient. En lien avec l’aquariophilie d’eau douce bien-sûr ! 

Et à plus long terme, pourquoi pas proposer l’installation d’aquariums sur mesure, en entreprise, en milieu médical… ou même chez vous. 

Bref, de beaux projets à venir ! Restez connectés pour découvrir tout ça !